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kpi trésorerie

La gestion de la trésorerie est un élément essentiel de la santé financière d’une entreprise. Un suivi rigoureux des flux de trésorerie permet de :

  • prendre des décisions éclairées,
  • planifier les investissements
  • éviter les problèmes de liquidité.

Pour vous aider à suivre efficacement l’évolution de votre trésorerie, voici 10 indicateurs clés de performance (KPI) à intégrer dans votre tableau de bord.

1. Le solde de trésorerie

Le solde de trésorerie est l’indicateur fondamental qui permet de mesurer la liquidité disponible de l’entreprise à un instant donné. Il représente la différence entre les encaissements et les décaissements et doit être suivi de près pour éviter tout risque de découvert bancaire ou de liquidité insuffisante.

Comment le suivre ?
En comptabilisant les entrées et sorties de fonds sur une période donnée (quotidienne, hebdomadaire, mensuelle), vous pourrez voir clairement l’évolution de la trésorerie disponible.

2. La trésorerie nette

Cet indicateur reflète la trésorerie restante après avoir pris en compte les dettes à court terme. Une trésorerie nette positive signifie que l’entreprise dispose de liquidités après le règlement de ses créances à court terme, ce qui est un signe de bonne santé financière.

Comment le suivre ?
Calculer la différence entre les liquidités disponibles et les dettes à court terme (fournisseurs, dettes fiscales, etc.).

3. Le Cash Flow opérationnel

Le cash flow opérationnel mesure la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie grâce à son activité principale (hors financements et investissements). Il est un indicateur clé de la rentabilité réelle de l’entreprise.

Comment le suivre ?
Il se calcule à partir du résultat net, en y ajoutant les amortissements, les provisions et en ajustant les variations du besoin en fonds de roulement.

4. Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

Le BFR mesure l’écart entre les besoins de financement à court terme pour financer les stocks et les créances clients, et les ressources provenant des dettes fournisseurs. Un BFR élevé peut être signe d’un besoin de financement supplémentaire pour soutenir l’activité.

Comment le suivre ?
Le BFR est calculé en prenant la différence entre les créances à court terme (clients) et les dettes à court terme (fournisseurs), en ajoutant ou en soustrayant les stocks selon le cas.

5. Le délai moyen de recouvrement des créances (DSO)

Le DSO (Days Sales Outstanding) mesure le nombre de jours en moyenne qu’il faut à une entreprise pour recouvrer ses créances clients. Un DSO trop élevé peut signifier que l’entreprise a du mal à récupérer les paiements à temps, ce qui peut nuire à la trésorerie.

Comment le suivre ?
Il se calcule en divisant le montant total des créances clients par le chiffre d’affaires quotidien moyen et en multipliant par 365 jours.

6. Le délai moyen de paiement des fournisseurs (DPO)

Le DPO (Days Payable Outstanding) mesure le nombre de jours que l’entreprise met en moyenne pour régler ses dettes fournisseurs. Un DPO élevé peut être une stratégie pour améliorer la trésorerie, mais un délai trop long peut nuire aux relations avec les fournisseurs.

Comment le suivre ?
Calculer le ratio entre les dettes fournisseurs et le chiffre d’affaires quotidien moyen, multiplié par 365 jours.

7. La Capacité d’autofinancement (CAF)

La capacité d’autofinancement (CAF) représente la trésorerie générée par l’activité de l’entreprise, avant toute opération financière. C’est un indicateur clé pour évaluer si l’entreprise peut financer ses investissements par ses propres moyens.

Comment le suivre ?
La CAF est calculée en ajoutant au résultat net les amortissements et les provisions.

8. Le ratio de liquidité générale

Le ratio de liquidité générale mesure la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes à court terme avec ses actifs circulants. Un ratio inférieur à 1 peut indiquer un risque de difficulté de paiement à court terme.

Comment le suivre ?
Il se calcule en divisant les actifs circulants par les dettes à court terme.

9. Le ratio de liquidité immédiate (Quick ratio)

Le quick ratio est un indicateur plus strict que le ratio de liquidité générale, car il exclut les stocks des actifs circulants. Cela permet d’évaluer si l’entreprise peut faire face à ses obligations à court terme avec ses liquidités immédiates (trésorerie et créances clients).

Comment le suivre ?
Le calcul se fait en divisant la somme de la trésorerie et des créances clients par les dettes à court terme.

10. Le taux de rentabilité de la trésorerie

Cet indicateur mesure le rendement que l’entreprise obtient sur sa trésorerie excédentaire (c’est-à-dire les liquidités non utilisées dans l’exploitation). Ce taux peut provenir d’investissements financiers à court terme ou de placements de trésorerie.

Comment le suivre ?
Il se calcule en comparant les revenus générés par les placements de trésorerie avec le montant moyen de la trésorerie excédentaire.

Conclusion

Le suivi régulier de ces 10 KPI de trésorerie vous permettra de prendre le pouls de votre trésorerie et de mieux anticiper les besoins de financement ou les opportunités d’investissement. N’oubliez pas que l‘optimisation de la gestion de la trésorerie est un processus continu, et l’intégration de ces indicateurs dans votre tableau de bord vous aidera à maintenir une bonne santé financière tout au long de l’année.